Monsireigne

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Monsireigne
Monsireigne
Musée du Bois-Tiffrais.
Blason de Monsireigne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Fontenay-le-Comte
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Pouzauges
Maire
Mandat
Michel Gaborit
2020-2026
Code postal 85110
Code commune 85145
Démographie
Gentilé Sirénémontains
Population
municipale
972 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 45″ nord, 0° 56′ 48″ ouest
Altitude 93 m
Min. 45 m
Max. 137 m
Superficie 20,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chantonnay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Herbiers
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Monsireigne est une commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le territoire municipal de Monsireigne s'étend sur 2 092 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 93 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 45 et 137 mètres[1],[2].

Traversée de Monsireigne.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 858 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent à 21 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 815,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Monsireigne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chantonnay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), zones agricoles hétérogènes (28,6 %), prairies (4 %), forêts (3,8 %), zones urbanisées (3,4 %), eaux continentales[Note 3] (2 %), cultures permanentes (1,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Le nom de Monsireigne serait un raccourci de Mont des Sirènes. La commune étant irriguée par le grand Lay, rivière principale de la Vendée, une sirène serait apparue dans la vallée bordant la commune. Les dernières armoiries de la commune figurent une sirène.

Sur ordre de l'occupant allemand, un camp de regroupement pour les Tziganes fut créé à Monsireigne le . À sa fermeture le , la plupart des internés furent envoyés au camp de concentration de Montreuil-Bellay et au château de Châtillon, transformé en camp de concentration, à Boussais dans les Deux-Sèvres[15].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De gueules à la sirène d’argent, se regardant dans un miroir du même, posée sur une trangle ondée d’azur bordée aussi d'argent, accompagnée en chef à dextre d'une croisette d'or et à senestre d’une fleur de lys du même défaillante à senestre.
Commentaires : Crée le 18 janvier 1990. Présent sur le site de la commune. La sirène évoque le nom de la commune. Armes parlantes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1934 1956 Achille Charrier    
1956 1977 Guyonne de Chantérac    
mars 1977 1989 Gabriel Gaborieau[Note 4]    
mars 2001 mars 2014 Henri Robichon[Note 5],[16] Sans étiquette aviculteur retraité
23 mars 2014 25 mai 2020 Michel Bocquier   Retraité de l'enseignement
25 mai 2020 En cours Michel Gaborit    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

En 2021, la commune comptait 972 habitants[Note 6], en stagnation par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
700498593706690680732810866
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
877901891851920967988979956
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
923922894851822852804838854
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
841858725703688740785809891
2014 2019 2021 - - - - - -
969957972------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,7 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 517 hommes pour 447 femmes, soit un taux de 53,63 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[21]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,2 
6,0 
75-89 ans
8,6 
14,0 
60-74 ans
14,4 
19,1 
45-59 ans
20,3 
21,2 
30-44 ans
21,6 
16,8 
15-29 ans
14,2 
22,4 
0-14 ans
20,7 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2020 en pourcentage[22]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,5 
75-89 ans
11 
20 
60-74 ans
20,8 
20 
45-59 ans
19,4 
17,7 
30-44 ans
16,9 
14,9 
15-29 ans
13,2 
18,1 
0-14 ans
16,4 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Menhir de la Chauvinière.
  • Église romaine Notre-Dame-de-l'Assomption.
  • Musée de la France protestante de l'Ouest (au village du Bois-Tiffrais).
  • Barrage de Rochereau (réserve d'eau - base de loisir nautique) sur le Lay.
  • La Pierre-Folle, appelée aussi menhir de la Chauvinière, est un menhir en grès de forme parallélépipédique de plus de 2 m de hauteur[23]. Son nom provient d'une légende selon laquelle la pierre se déplacerait la nuit de Pâques[23] ou de Noël[24] pour aller en dansant se baigner dans le Grand Lay situé en contrebas.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le chanoine Auguste Billaud (1903-1970), historien des guerres de Vendée, vécut la majeure partie de sa vie à Monsireigne. Depuis 1992, une école privée y porte notamment son nom[25].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Réélu en 1983.
  5. Réélu en 2008.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Commune 28789 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « Monsireigne », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Monsireigne et Saint-Fulgent », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chantonnay », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Un camp de nomades à Monsireignes
  16. Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Monsireigne (85145) », (consulté le ).
  22. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
  23. a et b Bertrand Poissonnier, La Vendée préhistorique, Geste éditions, , 367 p. (ISBN 2-910919-38-2), p. 169.
  24. Bertrand Poissonnier et Jean-Loïc Le Quellec, Mégalithes de Vendée - légendes et archéologie, Geste éditions, , 62 p..
  25. Notre Histoire dans l’Histoire

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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